26.4.10

Belgium Barnum!


Ah, qu'il est bon d'être belge! Regardez-nous, brave peuple que nous sommes aux mains des carriéristes politiques qui ne savent même plus à quelle sauce nous bouffer au point d'exploser tous les six mois et puis de recommencer encore et encore grâce à notre crétine bienveillance...
BHV... Quelle connerie... Mais, Monsieur, c'est grave, cela pourrait sonner le glas de notre beau pays! Et bien, qu'il sonne, qu'est-ce que j'en ai à foutre, moi. Si les Flamands, ce peuple supérieur qui, il n'y a pas si longtemps, était l'esclave des francophones, veulent leur indépendance, qu'on leur la donne, on verra bien qui viendra pleurer dans quinze ans quand toutes les multinationales, seuls revenus (ou presque) de la grande Flandre, se délocaliseront, quand la population vieillissante ne sera plus capable de payer les pensions, ça va être drôle.
Non, mais quel barnum! Le plus étonnant, c'est que le peuple persiste à écouter ces guignols: Alexander Decroo, fils de. Charles Michel, fils de. Bruno Tobback, fils de. Melchior Wathelet Jr, fils de. Benoît Lutgen, fils de. Je dois certainement en oublier. Didier Reynders, frère de la juge d'instruction de Liège. Les frères Van Ronpuy. Elio Di Rupo, aussi crédible que le chien du voisin, Laurette Onckelinx (fille de aussi), une des fossoyeuses de l'enseignement, elle va certainement pourrir à sa place et l'auto-censure m'empêche de raconter quelques frasques.
Quant aux imbéciles profonds qui pensent encore que le flamand est une langue et que les francophones doivent faire l'effort de l'apprendre, "je" réponds : ça!
Alors, face à ce grand bordel, je me dis qu'il est dommage que ce soit le gouvernement polonais qui se soit écrasé la gueule; il eût été plus salvateur pour nous que l'avion fût rempli du gouvernement belge! Et de la famille royale.
En attendant, afin de ne plus me rendre complice du Belgium Barnum, je n'irai plus voter.

12.2.10

Brainwashing


Et les médias dans tout ça?

J'ai regardé plusieurs émissions censées nous éclairer sur certains sujets sensibles et force est de constater que l'objectivité n'existe plus dans les médias stars, genre télé et journaux "officiels".

Arte, dont l'idéologie est de plus en plus nébuleuse depuis l'arrivée aux commandes éditoriales de l'ultra-américaniste VRP des gouvernements Bernard-Henri Levy, tentait de nous montrer les rouages de le manipulation du web et des médias en général. Fort bien. Seulement voilà, la manipulation en question ne traitait que d'un seul sujet: les théoriciens du complot par rapport au 11 septembre. Et de manipuler à son tour l'opinion en réfutant tout questionnement sur l'événement, nous montrant des ahuris paranoïaques très peu dignes de confiance, en effet. Pourtant, il est normal, selon moi, de pouvoir se poser des questions sur ledit événement sans pour autant être un illuminé. Moi, par exemple, je me demanderai toujours comment il a été possible, alors que même les carcasses d'avions ont été fondues dans la destruction des tours, que le passeport flambant neuf d'un des terroristes ait échappé au carnage. Je me demanderai toujours comment les chaînes de télévisions ont pu si vite se trouver des endroits extrêmement bien placés pour suivre l'événement en direct. Je me demanderai toujours pourquoi des avions qui échappent à tout contrôle n'ont pas été interceptés. Je me demanderai toujours comment il est possible qu'il y ait eu si "peu" de victimes. De là à en tirer des conclusions, il y a beaucoup de pas que je ne franchirai pas. Mais je me pose des questions, c'est mon droit. Et de ne sont pas les rumeurs du net qui les ont construites. Dès le direct, cela m'a titillé. Apparemment, pour Arte, ces questions ne peuvent pas être posées. A moins d'être cinglé. Le plus cocasse sera de voir des sommités journalistiques pérorer sur la liberté des médias: Chabot, El Kabbach, Val, Pujadas, des laquais du gouvernement!

Deux autres reportages sur la chaîne Histoire (groupe TF1...), l'un sur Fidel Castro, l'autre sur Hugo Chavez. Là, on n'est même plus dans le reportage, on est dans la plus grossière propagande néo-libéralo-capitaliste. Deux reportages uniquement à charge avec des interviews dirigées et des propos même pas étayés par de quelconques preuves ou par des points de vue opposés. Castro et Chavez sont de vilains dictateurs, point barre! Qui parle dans ces reportages? Ceux qui depuis des décennies affamait le peuple et se gavait sur son dos grâce à l'aide américaine. Et c'est en cela que les journalistes ne sont plus crédibles: ils sont devenus, pour la plupart, des instruments de propagande et de diffamation. Chavez, malgré les multiples attaques qu'il subit (dont une tentative de coup d'état), a, contrairement aux allégations du pseudo-reportage, accompli énormément de choses. Des choses qui rendent fous les multinationales, gouvernements néo-libéralo-capitalistes et leur armada de "penseurs" télévisuels: nationalisation des télécommunications et de l'électricité, nationalisation du PDVSA (pétrôle). A ce sujet, il est intéressant d'entendre cet économiste se demander pourquoi ce conglomérat présente une dette de 3 milliards de dollars alors que, selon lui, aucun investissement n'a été entrepris par Chavez. La réponse est simple: cett dette existe depuis bien plus longtemps de l'arrivée au pouvoir de Chavez. Ce sont justement ces investissements inconsidérés qui ont mis la PVDSA dans le rouge. Chavez, c'est aussi celui qui a rendu sa dignité aux peuples indiens marinalisés par les pouvoir successifs, "trois millions d’hectares de terre ont été distribués aux paysans. Des millions d’adultes et d’enfants ont été alphabétisés. Des milliers de dispensaires médicaux ont été installés dans les quartiers populaires. Les produits alimentaires de base sont subventionnés et proposés aux plus démunis à des prix inférieurs de 42 % à ceux du marché. La durée de travail hebdomadaire est passée de 44 heures à 36 heures, tandis que le salaire minimum montait à 204 euros par mois (le plus élevé d’Amérique latine après le Costa Rica). Résultats de toutes ces mesures : entre 1999 et 2005, la pauvreté a baissé de 42,8 % à 37,9 %, tandis que la population vivant de l’économie informelle chutait de 53 % à 40 %. Ces reculs de la pauvreté ont permis de soutenir fortement la croissance, qui, au cours des trois dernières années, a été en moyenne de 12 %, parmi les plus élevées du monde, stimulée aussi par une consommation qui a progressé de 18 % par an"(1). Pas un mot non plus dans ce reportage du soutien massif de Chavez par la population vénézuelienne On comprend mieux pourquoi Chavez est l'homme à abattre.

Quant à Castro et au régime cubain, les critiques sont les mêmes. Et il est inutile de rappeler que Cuba a le taux de mortalité le plus bas de l'Amérique latine (le deuxième de toute l'Amérique), que le taux d'alphabétisation est le plus élevé, que ses médecins sont parmi les mieux formés, etc... C'est pas moi qui le dit, c'est le PNUD...

Bref, pour avoir une information objective, inutile de vous fier à vos journaux qui, dans une grande majorité, sont financés par les gouvernements ou les partis. Si Internet regorge d'informations toutes aussi stupides les unes que les autres, il est aussi un moyen, pour celui qui en a le courage (car s'informer demande du courage!) de comprendre le monde dans lequel on vit.